L’oeillet de velours de Laura Carlin

Critique roman: L’oeillet de velours de Laura Carlin

Laura Carlin invite à visiter Londres sous l’ère Victorienne. Elle ouvre la porte sur un univers fascinant porté par deux héroïnes. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.

Synopsis:

Dans les allées sombres du Londres de 1831, les miséreux disparaissent un à un sans laisser de traces…

Hester White est une jeune femme pleine de ressources et désire ardemment se sortir des immondices dans lesquels elle vit depuis des années. Lorsque sa route croise celle de la riche famille des Brock, elle saute alors sur l’occasion. Les Brock décident de la prendre sous son aile et c’est la brillante et non moins mystérieuse Rebekah Brock qui se charge de son éducation. Au fil des jours, Hester et Rebekah se rapprochent et vont chercher à résoudre l’énigme de ces multiples disparitions que les gens commencent à redouter. Leur enquête les entraînera au cœur d’un secret bien plus sombre que tout ce qu’elles avaient pu imaginer… et leur révélera leurs véritables aspirations.

Mon avis

L’Oeillet de velours plonge dans un Londres du 19e siècle. Dès les premières notes, Laura Carlin emporte dans un autre temps. Ses mots se parent d’une magie spectaculaire. Ils donnent l’impression d’être transporté dans une autre époque. Les pauvres disparaissent de la surface de la Terre sans une seule inquiétude de leur pairs. Tout le monde s’en moque. Ils ne laissent aucune piste. Jusqu’à ce qu’un jour, la donne change…

Nous suivons les traces de la jeune Hester White  qui voit son univers transformé par sa rencontre avec la riche famille des Brock. La petite héroïne pauvre se retrouve la protégée d’aristocrates. Elle doit son salut à la brillante très mystérieuse Rebekah Brock. Un lien particulier se tisse entre les deux femmes.

Londres dégage une ambiance intrigante, pleine d’énigmes. Les descriptions accentuent cette impression. La ville prend vie. Littéralement. Elle devient un personnage à part entière. L’architecture se développe, se touche du doigt. C’est bluffant et captivant. L’oeillet de velours est une magnifique invitation au voyage. Imparfaite, parfois longue, mais savoureuse.

La relation entre Rebekah et Hester attire le regard. Leurs sentiments laissent présager une autre histoire que les moeurs de la bonne société s’empresserait de rejeter. Les émotions sont là. Belles, majestueuses, sincères. Leurs personnalités se complètent. Les deux femmes sont lumineuses, intelligentes, fortes. Elles n’ont pas besoin d’hommes pour exister. Pour une fois, les héroïnes s’en sortent seules. Les secrets sombres, complexes les entraînent dans une aventure captivante. Leur combat se dégustent. Il se suit avec délice et passion.

En bref, L’oeillet de velours s’avère une excellente surprise. L’époque victorienne se pose dans un écrin sublime porté par des personnages féminins exceptionnels, complémentaires, charismatiques. Londres devient le ballet d’une enquête sombre, intrigante et sympathique à souhait. Un roman gothique brillant.

Ma note:

8/10

Informations:

Titre original : The Wicked Cometh (2018)
Auteure: Laura Carlin
2019 Editions Milady (Romance – Historique)
 Langue française
Traduit par Mathias LEFORT
512 pages
Sortie : 13 Mars 2019 

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