[Avis] Starbuck de Ken Scott: 533 enfants dans une tasse de café

Starbuck est mon coup de coeur comédie de début d’année. Non pas les boutiques qui vendent du café, l’oeuvre de Ken Scott. Vous cherchez un film qui vous donnera le sourire du début à la fin? Vous avez trouvé la perle. Starbuck est un petit bijou au scénario travaillé, drôle et émouvant. L’ensemble des histoires imbriquées avec en commun le héros David Wozniak tient en haleine.

Quel serait votre réaction si un matin, vous appreniez que vous aviez 533 enfants? Par par un coup de baguette magique, plutôt une braguette et des petits tubes à essais.

Une très jolie réflexion sur la paternité s’installe interprété merveilleusement par l’acteur Patrick Huard . Les parents y verront des clins d’oeil, des pensées que nous pouvons parfois avoir. Car oui, derrière un père et une mère se cache un être humain. Et les miniatures sont des minis monstres en puissance, sachez le!!! Des adorables créatures certes, mais ils sont des piles!!! Le meilleur ami joué par Antoine Bertrand a des propos qui peuvent sembler horrible mais ils sont remplis d’amour. Cet amour qui vous pousse à aimer votre progéniture par vents et marées. Nos enfants arrivent de temps en temps à avoir des comportements qui nous exaspèrent, nous crispent, nous donnent envie d’hurler. Ils n’entendent pas les fréquence de notre voix, ils vivent leur existence et leur découverte. Ils pompent l’énergie. Alors oui, les pensées semblent dures ou cruelles de l’extérieur, mais elles ont une saveur magnifiques et réalistes empreintes d’un sentiment intense.

Si si!!! Et pourtant, une tendresse infinie nous étreint quand nous les voyons. Cette émotion est dépeinte à la perfection dans Starbuck, ce mélange d’amour inconditionnel qui pardonne tout. Cette peur de ne pas réussir à être un bon parent avec nos minis vampires. Julie LeBreton offre un visage de future mère pleine de détresse, que nous connaissons tous à un moment de notre vie. Du moins, je le pense, si j’en crois mon propre ressenti avec mes Moopys. Je revois encore la scène du parc avec le « slager » taper sur le môme. J’avais un sourire de malade sur le visage et les larmes aux yeux sous les éclats de rire. Les questions qui se posent face aux enfants. La quête de David Wozniac est attendrissante. L’air de rien, il se laisse avoir par ses enfants. Il leur ouvre son coeur.

Etre parent, c’est loin d’être une sinécure, nous apprenons tous les jours, nous avons un coeur gros comme la lune et au-delà. Je n’ose imaginer ma réaction si j’avais 533 enfants!!! rhaaaaa la crise!!! Les relations décrites à travers les yeux du fils devenu père, des enfants… prête à réfléchir et donne envie d’aimer sa tribu quelle qu’elle soit! Ken Scott surfe sur le mélodrame et la comédie, ils réussit à savoureux mélange dynamique mené par des acteurs bourrés de talents. Starbuck émeut, fait sourire, drôle, magique et bourré de peps. Petite note pour les fans de mots graveleux, ils apprécieront les jeux de mots sur la masturbation. Les nombreux sobriquet du héros, les blagues, les situations cocasses sont présentés avec humour. J’ai passé un moment délirant du début à la fin, j’ai eu plusieurs fous rires, merci Ken Scott, Patrick Huard et les autres protagonistes pour cet excellente comédie.

3 Moop raisons de voir Starbuck:

  • Une pépite pleine d’humour sur les relations père-enfant
  • Histoire incongrue charmante et délirante
  • Un film qui donne envie d’aimer sa famille avec un grand A.

3 Moop raisons de fuir Starbuck

  • Ton lèger, frais.
  • Le côté cruel des parents
  • Les blagues et les personnages sont caricaturales – un poil pour certains-

Note: :XO:

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