[Avis] Metallica Through the Never de Nimrod Antal

Qui n’a jamais entendu parler d’un des plus grands groupes de métal dans son existence? Metallica signe des albums depuis 30 ans. Le groupe a marqué plusieurs générations. Sans être une fan inconditionnelle, j’avoue que j’apprécie plusieurs de leurs morceaux. J’étais curieuse de découvrir le film Metallica Through the Never. Nimrod Antal fixe en 3D la puissance musicale d’hommes qui n’ont plus rien à prouver à leurs paires.

Metallica Through the Never - Affiche

Synopsis:

Alors que Metallica joue plusieurs de ses tubes devant des milliers de fans, Trip est envoyé récupérer un objet mystérieux qu’il doit absolument rapporter pour le spectacle. La tâche apparemment simple prend la tournure d’une aventure surréaliste quand sa camionnette est violemment heurtée par une voiture. Trip, sonné, s’extrait du van pour se retrouver au milieu d’un imminent affrontement entre casseurs en colère et escouades de police anti-émeute. Dans ce chaos, un chevalier masqué, doté des pires intentions pose son regard meurtrier sur Trip. Seul et désarmé dans un paysage urbain post-apocalyptique, Trip ne peut compter que sur lui-même pour combattre le chevalier et protéger le précieux sac de cuir qu’il doit remettre au groupe.

Si vous rêviez de coller à l’un des membres de Metallica, foncez, la caméra vous les propose dans une immersion captivante. Une vraie plongée dans l’univers du métal avec son ambiance, ses notes, son rythme, son charme. La bande son reprend plusieurs des morceaux mythiques comme: The Ectasy of Gold, Fuel, Memory Remains, Master of Puppets, Enter Sandman ou Orion. Le son englobe dans ses bras le spectateur, il sert de manteau et entraine dans son sillage. Impossible de rester de marbre devant le talent de James Hetlfield, Lars Ulrich, Kirk Hammet et Robert Trujillo. 

Metallica Through the Never - Photo James Hetfield

Les morceaux illustrent et accentuent le périple de l’histoire secondaire. Le monde frôle une anarchie violente, dingue et apocalyptique. Visuellement, l’attention est capturée. Un côté m’a un peu perdu dans la trame qui n’a pas de vrai fond narratif. La quête manque d’un petit quelque chose pour faire adhérer totalement à la détresse de Dane DeHaan. Malgré tout, ce dernier s’en sort magistralement, surtout face à un guerrier digne d’un des cavaliers de l’apocalypse.

Metallica reviste les concerts filmés avec une bande son à damner les saints. Les images rendent honneur aux notes. Mais le sentiment de frustration prend un petit envol à la fin. Les séquences de concert séduiront les plus grands fans, le film intermédiaire avec Dane DeHaan rappelera un trip à la Mad Max (je me demande encore si les substances avec les petites pilules n’agissent pas sur les perceptions sensorielles). Je suis restée frustrée par cette dernière image, par cette non-réponse que l’aventure du régisseur soulève.

Note:

8/10

Plus d’informations:

Sortie: 9 octobre 2013 / Distributeur: Chrysalis Films, Seven 7 / Genre: Musical, Action

Casting: 

Film vu en 3D VO. Merci à Seven7

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