[Avis] Jack le chasseur de géants (Jack the Giant Slayer) de Bryan Singer

Jack le fermier face au roi des géants
Jack le fermier face au roi des géants

Mon âme d’enfant n’a pas du totalement s’envoler. J’aime toujours autant les contes de fées. Je suis quasiment certaine de succomber aux adaptations à chaque fois sur grand écran comme dernièrement Blanche Neige, Blanche Neige et le chasseur, Le Chaperon Rouge, Hansel et Gretel ou encore Blancanieves – pour ce dernier j’attends patiemment la sortie en DVD- ou en séries: Once Upon a time ou Grimm pour n’en citer que deux même si j’aurai tendance à rajouter points Lost Girl. Je n’oublie pas non plus les versions animées comme Pinocchio ou Le Chat Potté. Des plaisirs coupables pour la plupart dans mon cas, des trésors que j’apprécie. Cette fois, j’ai eu la joie de voir Jack le chasseur de géants qui s’inspire du conte Jack et les haricots magiques. Bryan Singer revisite l’histoire qui a bercé mon enfance aux côtés d’autres héros et monstres.

Histoire:

Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.

L’adaptation se pare d’une 3D, encore et toujours. Si un jour, vous pouviez penser aux porteurs de lunettes et migraineux, je vous en serai reconnaissante cher système du cinéma. Voilà pour mon petit message au passage, j’ai parfois l’impression d’être une pompe à sous. Surtout que là, j’ai pas eu vraiment de grosses sensations avec la technologie. La 3D du Monde Fantastique de Oz m’a nettement plus remuée.

Une armée de géants prêtent à descendre dans le monde des humains.
Une armée de géants prêtent à descendre dans le monde des humains.

Le conte populaire remis au goût du jour, met sur le devant le charmant Nicolas Hoult (décidément il est partout après Warm Bodies, il a bien grandi depuis Pour un garçon). Loin du jeune zombie amoureux, nous le retrouvons sous les traits de Jack le fermier, aux yeux incroyablement captivants, touchants, un peu rêveur… Suite à une rencontre avec un moine, il hérite d’haricots magiques à ne surtout pas tremper dans l’eau. La mise en garde m’a fait penser aux Gremlins, ne nourrissez pas votre mogwai après minuit. Mais, bien sûr le destin réserve son petit mot dessus. Le passage entre le monde des humains et des géants s’ouvre. Les géants sont monstrueux, ils sont sales, démoniaques. Leur aspect a un côté kitsch, drôle. C’est pas le but rechercher, à mon humble avis. J’ai souri, j’ai eu Cinoque des Goonies en tête, une bouffée d’affection m’a saisi au lieu de frissons de terreur. Le scénario est prévisible, le gagnant se devine aisément. Et n’oubliez pas, vous êtes dans un conte, ça se termine rarement mal.

Bryan Singer propose un univers sous influence moyennageuse, teintée par moment d’un mélange étrange entre Le Seigneur des Anneaux et Narnia. Le film impose une image loin d’avoir le souffle majestueux, au contraire, le gramme semble éthéré, les effets spéciaux piquent par moments les yeux. J’ai regretté le traitement des géants, surtout après avoir revu King Kong de 1936. Oui, je suis dure dans ma comparaison, néanmoins par moments, j’ai cru voir un vieux film. J’ai pas détesté, j’ai juste eu un pincement.

Les humains face aux géants
Les humains face aux géants

Attention, si vous comptez vous rendre en famille voir Jack le chasseur de géants, plusieurs scènes sont impressionnantes pour le jeune public. Je conseillerai le visionnage à partir de 10 ans. Pas d’hémoglobine en pagaille, mais des membres arrachés (têtes, bras, jambes), des explosions avec des morceaux de chair… Je le réserverai pour les plus grands, pour leur offrir un conte divertissant, qui donne envie de se plonger dans les récits de fées, de trolls, de géants et pourquoi pas voir les happy end d’une autre manière. Jack et la princesse son typique des personnages clés des contes, j’ai aimé le duo Nicholas Hoult et Eleanor Tomlinson, le chevalier Ewan McGregor est hilarant dans un sens, très vieux jeu, droit et bougrement plaisant dans son style tout droit sorti d’une pièce de Shakespeare. le scénario a ses défauts, j’avoue, seulement il opère efficacement dans mon cas. Toutefois, j’ai accroché, j’ai eu un large sourire au visage. J’ai craqué sur le chat de Jack (mon esprit à penser à Demain à la une), à croquer. J’ai trouvé la romance, l’aventure et l’amitié au rendez-vous.

Ma note: 8/10

(j’ai eu 6 ans devant et des étoiles dans les yeux)

Sortie: 27 mars 2013 / Distributeur: Warner Bros France/ Genre: Aventure , Fantastique

Casting: Nicholas HoultEleanor TomlinsonEwan McGregorChristopher FairbankEddie MarsanEwen BremnerIan McShaneSimon LoweStanley Tucci

Plus d’informations: (sources Allociné)

Secrets de tournage Jack le chasseur de géants

Réalisateur à succèsJack le chasseur de géants est le neuvième long métrage de Bryan Singer depuis Ennemi public en 1993. Sa filmographie compte de considérables succès, comme Usual Suspects en 1994 qui l’a fait connaître du grand public, ou encore X-Men et X-Men 2 en 2000 et 2003.

La belle équipe
Le script est co-signé Mark Bomback (Die Hard 4), Darren Lemke (Shrek 4, il était une fin) et Christopher McQuarrie, co-scénariste du premier grand succès de Bryan Singer, Usual Suspects.

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