[Avis] Limitless de Neil Burger, boostons nos cerveaux

Limitless l’adaptation du roman de The Dark Fields d’Alan Glynn s’impose au box-office américain. J’ai eu l’occasion de le voir et j’ai réellement été surprise. Une occasion de retrouver une star montante, un comédien qui risque de continuer à faire parler de lui dans les mois à venir (assez disparate dans ses rôles si on prend Very Bad Trip ou L’agence tout risque).Suite à un flash-back on suit les péripéties de Bradley Cooper dans la peau d’Eddie Morra en haut d’un gratte ciel dans une fâcheuse posture. Incapable de rédiger le roman pour lequel il a eu une avance, le héros fait une rencontre de son passé qui bouleversera sa perception du monde. Et si une pilule magique modifiait nos sens? booster nos capacités? Eddie tombe sur le NZT qui décuplera ses facultés intellectuelles mais à quel prix?

Bradley Cooper porte le film à bras le corps. Tout l’ensemble action, scénario, images repose sur lui. A tel point qu’il noie les rôles secondaires et leur vole la vedette. Et cela même à Robert De Niro qui apparaît fade et inutile. Ses apparitions avec des pointes de dialogues à la chef de famille mafieuse italienne m’ont laissé une arrière goût de déception. Même Abbie Cornish en petite amie semble un peu perdue. Le centre de l’histoire se focalise sur Morra, certes c’est pas désagréable, seulement par moment c’est long. J’ai eu l’impression de courir dans la peau d’un marathonien, qui court sans s’arrêter sur le paysage. Le générique m’a un peu effrayé sur le coup, je l’avoue, la suite par contre, excellente. Les métamorphoses de l’acteur principal sont remarquables.

L’action est au rendez-vous, pas une seconde, elle se pose pour se calmer. La maitrise des scènes et de l’impression de courses (qui m’ont mis Flash en tête avec un Bradley Cooper sous médicaments) donnent des frissons et ravissent les yeux. Le point négatif vient plus du message de fond sur le traitement artificiel pour booster l’intelligence. Eddie change, une personnalité différente émerge de sa prise de médicaments. La découverte, l’addiction, le manque, les frissons de la perte, tout est bien retranscrit avec du rythme et des images qui ont le don soient de vous faire accrocher soit de vous rebuter. J’ai opté pour la première solution. Limitless s’avère rondement bien mené si on passe sur la fin trop douce à mes yeux.

3 Moop raisons de voir Limitless:

  • Bradley Cooper un acteur captivant qui sait attirer l’attention à la perfection
  • Le rythme haletant du film qui tient en haleine
  • La manière de montrer le personnage principal, l’immersion dans la tête de Eddie assez réaliste surtout sous NZT

3 Moop raisons de fuir Limitless:

  • Robert de Niro plus un personnage secondaire sans vraie saveur et limite ridicule dans son aspect mafieux.
  • Des longueurs dans le scénario et des idéess non abouties.
  • La fin trop facile à mon goût, qui laisse songeur.

Note: 8/10

Site officiel:
http://limitless.gaumont.fr

2 commentaires sur “[Avis] Limitless de Neil Burger, boostons nos cerveaux

  1. En lisant le résumé du film hier je sais plus où, je me suis rendue compte que j’avais lu ce roman à l’époque et j’avais beaucoup aimé… Envie de voir le film du coup car l’histoire est top!

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