[Avis] Ted de Seth MacFarlane

Ted, Ted, Ted, que dire sur cet ours en peluche peu ordinaire ? Tout d’abord, j’ai de sérieux souvenirs nostalgiques d’un ours se prénommant Super Ted. Vous

Super Ted à la rescousse

ne devez pas le connaître, c’est un super-héros à poils de mon enfance, la génération années 80 doit s’en souvenir. L’idée de donner vie à un ourson m’a plu sur le papier, sur grand écran elle m’a ravie au plus haut point. Un jeune enfant trouve au pied du sapin un ours en peluche. A 8 ans c’est mignon, à 30 ans vivre avec s’avère plus délicat. Les deux protagonistes principaux grandissent au fil des années, ils tissent une amitié particulière, viril, déjantée, les gags qui en découlent sont bon enfant.

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. Ted n’est pas pour les enfants.

À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !

 

Ted dans son bain, graou

Ted ici tient la dragée haute à Mark Wahlberg et Mila Kunis, il mesure plusieurs pommes de haut, est grincheux, irrévérencieux, poilu comme une peluche sur le retour, un peu miteux mais a un charme fou. Le héros pelucheux possède en lui toute la nostalgie de l’enfance. Le nounours de nos tendres années qui a vieilli dans sa propre bulle, insolent, drôle. Il offre une comédie teintée de romantisme, de films de potes avec un mélange très Griffin dans sa base. L’humour noir est assumé, il ne pête pas haut. Mais nom d’une patte en ouate, j’ai adoré. J’ai aimé le côté décalé du sujet, la peur de grandir, le passage de l’enfance à la vie d’adulte avec ses concessions, ses pertes de magies. Si au fond, nous pouvions tous garder une partie de notre étincelle de jeunesse, de cette magie, le ferions nous pas? J’ai régréssé, savouré et dégusté Ted à fond.

Ajoutez par dessus, une multitude de références à des films cultes, j’ai succombé aux attraits de l’ours le plus dingue de l’année. Yogi L’ours peut se rhabiller haut la main. Ted baigne dans le souvenir de Spielberg et Lucas. MacFarlane s’en sert pour diminuer et faire passer son humour un poil caustique et parfois gras. L’ensemble est sympathique, tendre et follement attachant. Ted est un magnifique symbole de l’enfance et du cocon qu’elle renferme. Les années en culottes courtes font de nous l’adulte que nous sommes. Puis, les fans de Friends, vous pourrez revoir Giovanni Ribisi en dangereux psychopathe. Limite flippant à chacune de ses apparitions, j’ai eu des frissons.

Le vrai héros de Ted n’est pas une peluche, c’est deux êtres humains amoureux : Mark Wahlberg et Mila Kunis. Loin s’en faut que les acteurs se fassent voler la vedette par une créature à poils frappadingue accro aux drogues et culbutant sa petite amie partout. Pourtant, le couple est un joli assortiment sincère, crédible et ils respirent la comédie romantique. J’adore l’incursion de Ted dans leur vie de couple. J’ai littéralement explosé de rire avec le « fuck you thunder!!! ».

Fuck you Thunder

J’ai rigolé, été surprise, je me suis attachée au trio TED/ Mila/ Mark. J’ai adoré du début à la fin. J’ai totalement craqué sur Ted. Mark Wahlberg, je ne crache pas dessus non plus, je reste juste plus réaliste, l’ours est plus du domaine du possible. Surtout en goodies. J’ai même eu ma phase madeleine devant. Chut, je ne dévoilerai rien. Psst, si j’en crois plusieurs personnes, vu que j’ai apprécié le ton graveleux, masculin, j’ai du viré de sexe. Ou j’ai tout simplement passé un moment délicieux, loin des soucis, loin des journées moroses. J’ai eu envie de retrouver mon ours en peluche. Oui, certains scènes sont odieuses, grasses et bourrées mauvais goûts, néanmoins l’ensemble est un coup de coeur. Ted, si tu cherches un pote du tonnerre, viens à la maison.

 

Note: 9/10

3 Moop raisons de voir Ted:

  •  Mark Wahlberg toujours aussi savoureux
  • Ted le meilleur pote du tonnerre
  • Mila Kunis divine

Ps: Attention semi-spoilers sur les références ou clins d’œil : les fans de star Wars, E.T., Indiana Jones (le scène de l’oreille de Ted et le chapeau ),  la série cheap Flash Gordon (nom d’une noisette j’avais oublié les fous rires devant les épisodes), Bob l’éponge, Le journal de Bridget Jones ou encore  Twilight pour la partie cinéma/télévision. D’autres petites pointes d’humour touchent le Jimmy Carson Show, Tintin ou  The Bee Gees (ah les Bee Gees j’ai 15 ans quand je les écoute).

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