[Avis] Boule & Bill de Alexandre Charlot et Franck Magnier

Depuis toute petite, je dévore des livres, j’ai dans mon panel de mini lecteur des bandes dessinées que j’ai adoré comme Astérix, Marsupilami et Boule& Bill. J’ai vu passé les photos de Marina Foïs avec un petit sourire, je suis fan de cet actrice. J’avais des doutes sur l’adaptation des dessins de Monsieur Roba. J’ai profité d’une matinée des enfants chez Gaumont pour voir Boule et Bill en avant-première.

Tout commence à la SPA. Un jeune cocker se morfond dans sa cage. Il ne trouve pas les maîtres de ses rêves.

Soudain, apparaît un petit garçon, aussi roux que lui. Qui se ressemble s’assemble : c’est le coup de foudre.
Pour Boule et Bill, c’est le début d’une grande amitié. Pour les parents, c’est le début des ennuis…

Et c’est parti pour une grande aventure en famille !

Alors, comment dire, mon ressenti sans être méchante, sans crier au triturage de fourchette d’une part de mon enfance? L’oeuvre de
Alexandre Charlot et Franck Magnier plonge le spectateur dans les années 70. Tout y passe du décor, aux vêtements, aux vieilles voitures, aux musiques. J’ai souri bêtement devant le Zizi de Pierre Perret, ce type de chanson passerait nettement moins bien sur les ondes, vous ne pensez pas? J’ai eu un pincement, car oui, c’est kistch, c’est un retour en arrière, un petit clin d’oeil aux fans devenus grands. En dehors de ça, j’ai eu du mal.

J’ai eu le coeur serré devant les péripéties de Boule et Bill. Je n’ai pas retrouvé les facéties qui me donnaient un sentiment de joie. Ni les pointes d’humour, les copains, les rires qui naissaient à la lectures des albums. Je cherche encore si j’ai pas halluciné. Je me demande si j’ai pas dépasser l’âge de prescription pour voir un film familial de ce type. Je suis loin d’être un publique difficile. J’ai juste, eu un coeur serré. L’impression d’être prise pour une andouille. Le terme adaptation s’emploie d’une manière incorrecte ici, c’est plus une pan du pourquoi du comment de la création de la bande dessinée et des personnages principaux. Je peux vous le dire sans spoiler, car si vous vous pensez vous rendre dans une salle pour voir une transposition sur grand écran d’un tome de Boule et Bill passer votre chemin.

Les génériques sont d’un autre temps, comme si les réalisateurs m’avaient poussée dans une capsule pour remonter à mes 4 ans. J’ai cru passer une porte sur le passé. Les couleurs durant tout le film accentue ce sentiment. Les situations tentent d’être drôles, émouvantes et attachantes sans succès. En dehors des 3 principaux protagonistes humains, les autres sont posé là comme des meubles sans émotions. Ca m’a gêné. Frank Dubosc (le revirement du Papa est classique) et Marina Foïs m’ont paru perdu par moments. Le contraste entre papa Boule travaille, maman Boule donne des cours de piano seulement c’est pas un vrai « métier » se veut dans l’air de 1976 avec l’émancipation de la femme ou il joue sur les nerfs au choix. J’avoue que j’ai souri devant Marina Foïs , dont je retiendrais le dialogue suivant avec Charles Crombez: « Tu pleurs mam? Non j’épluche les oignons. » 

Pour le reste, je dois être un monstre sans coeur pour ne pas avoir ri, ne pas avoir eu le plaisir d’apprécier l’humour (le voisin névrotique m’a crispé), les blagues et les sentiments dépeints sur la toile. Punaise, j’ai presque pleuré car non, c’est pas une adaptation au sens propre. C’est plus un clin d’oeil, une inspiration. Je préfère de loin repartir dans les 34 tomes des aventures du cocker roux et du petit garçon malin. Mettre des animaux mignons comme un chien et une tortue ne sauvent pas une histoire.

Avis de ma Moopy de 4 ans: Elle a très bien résumé le film. C’est l’histoire d’une famille dans laquelle le Papa ne veut pas d’animaux. La Maman et Boule adoptent un chien Bill qui fait des bêtises. Pour ma puce, c’est doux, mignon, tendre et regardable. Caroline et Bill l’ont totalement séduite même si un chien qui parle et vole c’est pas très réaliste. Les dessins du générique de fin, lui ont donné envie de découvrir les albums. Elle m’en a demandé un pour son histoire du soir. Rien que pour ça, merci les réalisateurs. Pour le reste, je suis triste.

Note: 4/10

(faute au générique de fin j’aurai peut-être mis moins sans lui)

Note Moopy: 6/10

Petit mot pour Gaumont Pathé, le cadeau Turf pour des miniatures, ça le fait moyen. Du haut de son jeune âge, ma fille a trouvé le cadeau en dehors du rapprochement des animaux pas dans la thématique.

Sortie: 27 février 2013/ Distributeur: StudioCanal / Genre: Comédie , Famille
Casting: Franck Dubosc, Marina Foïs, Charles Crombez

2 commentaires sur “[Avis] Boule & Bill de Alexandre Charlot et Franck Magnier

  1. Et bien moi je peux te dire que ça fait longtemps que je n’avais vu un film aussi nul au cinéma… non mais comme dirait mon mec, comment on peut financer des films pareils…

    1. @nipette alors comme on m’a répondu, toi et moi ne sommes pas le public visé. Je veux bien. J’ai plus 6 ans, seulement prendre les mômes pour des nouilles à ce point, ça me désole. Surtout que la BD Boule et Bill est un petit bonheur à lire avec les bêtises. Et vu le démarrage, je crains pour un 2eme volet.

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