[Théâtre] Le Carton une pièce dans l’esprit de Friends

Un soirée entre copines direction le Palais des Glaces pour assister à une séance de théâtre: Le Carton. L’histoire démarre sur des chapeaux de roues. Le héros du déménagement doit quitter les lieux plus tôt que prévu. Au seau du lit, le téléphone sonne, votre propriétaire vous annonce qu’il vient aujourd’hui pour l’état des lieux et reprendre ses clés. Le hic, vous n’avez rien vidé, ni nettoyé. La pagaille s’ensuit. Trouver des cartons, des bras – facile on rameute toute sa clique de potes-, un camion…

Pas un seul moment d’ennui, pas un seul moment de temps mort, le temps passe à une allure folle. L’intérêt et l’attention du spectateur sont sans cesses maintenue. Les différents protagonistes apportent chacun une dynamique particulière. Ils relancent la machine avec humour. Le jeu des acteurs se remarquent. Mention spéciale aux acrobaties de Vincent le don juan. Les situations sont cocasses. La mise en scène est claire. Certes, l’originalité n’est pas toujours aux rendez-vous. Seulement le rire, les blagues, les circonstances poussent à se prendre d’affection pour la bande d’amis. Une belle leçon de vie avec des stéréotypes: le dragueur, le comédien, la stressée qui ne sait pas que son copain la trompe, la working girl qui a un lien avec l’acrobate branché, l’homosexuel. L’amitié les soude, les acteurs la rende palpable et réelle, le public y croit. Pour aider Antoine, malgré leur emplois du temps surchargés, ils trouvent tous un moment pour se libérer. Le héros verra-t-il les efforts de ses amis?

Le Carton remplit son office, drôle, dynamique, plein de peps. Pas de prise de tête, pas de grands discours ni d’analyses longues et intellectuelles, juste les péripéties d’un malheureux jour qui change. Le rire est présent du début à la fin. Pour une soirée entre amis, pour sourire de la vie et se rappeler que les gens qu’on aime sont là dans le bon comme le mauvais. Le traumatisme du déménagement où le moindre petite soucis part en vrille rappeleront des souvenirs à ceux qui en ont vécu. Bourré d’énergie, les acteurs nous entraine dans leur histoire. Je retiendrais juste q’heureusement que les miens ne se sont pas tous déroulés de cette manière sinon j’aurai pété une durite. J’ai jamais eu de mannequin russe dans ma salle de bain ni de splendide blonde comme propriétaire. Le jour de la pioche des options beaux gosses, j’ai du être absente. A la sortie du Palais des Glaces vous aurez le sourire. Et comme moi vous aurez peut-être la frite rien que de songer au Spiderman sur le caleçon ou dans la salle de bain.

3 Moop raisons de voir la pièce de théâtre le Carton:
Besoin de se détendre, de s’échapper de la morosité quotidienne, Le carton est pour vous
Fan des blagues et des dialogues de Friends, foncez!
Les aléas du déménagement mis en scène avec une pointe de folie assez hilarante (puis rien que pour entendre crier Spidermannnnn sur une scène allez y!!!!

3 Moop raisons de fuir la pièce de théâtre le Carton:
Le théâtre c’est pas votre tasse de thé, vous assoir dans un fauteuil et assister à un spectacle vivant vous rebute.
Les amis dans le style Friends vous file des boutons
Un divertissement sans fonds compliqués derrière

Note: 10/10

Distribution :
Une comédie de Clément Michel
Mise en scène de Arthur Jugnot et David Roussel
Avec Damien Jouillerot, Jeremy Malaveau, Djamel Mehnane, Anne Serra, Héléna Soubeyrand, Romain Thunin, Mona Walravens, François Civil et Vanessa Guide


Descriptif :
Après 700 représentations, la comédie « phénomène » et survitaminée de Clément Michel revient à l’affiche !

Un déménagement qui n’était pas prévu. Sept personnages, « enfants de Feydeau et Friends », qui ne sont jamais au bon endroit au bon moment. Entre les cartons à faire et les comptes à régler, une comédie où l’on déballe tout !

Merci à Ulike.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.