Noir sanctuaire (The Obsidian Chamber)- Douglas Preston – Lincoln Child

Critique roman: Noir sanctuaire de Douglas Preston et Lincoln Child (2017)

Les retrouvailles avec Pendergast se posent. Sont-elles à la hauteur des attentes que les précédents tomes ont promis?

☙Synopsis:☙

Après une mauvaise rencontre dans les marais d’Exmouth, Massachusetts, l’agent spécial du FBI Aloysius Pendergast est porté disparu. . . Bouleversée par la perte de son protecteur, Constance Greene se retire dans les souterrains du manoir de Pendergast, au 891 Riverside Drive, à New York, où une bien mauvaise surprise l’attend… Diogène, le frère cadet d’Aloysius, que tout le monde croyait mort, fait sa réapparition et réussit à convaincre la jeune femme de le suivre sur une île mystérieuse. Sur place, il lui fait visiter son sanctuaire, un petit temple à colonnades aux hautes fenêtres munies de vitres anthracite, où il collectionne les souvenirs de tous ses crimes et forfaits. Croyant à un enlèvement, Proctor, l’indéfectible majordome de Pendergast, s’est lancé à leur poursuite, mais il semble toujours avoir un coup de retard sur Diogène. Quels sont les noirs desseins de ce dernier ? Pourra-t-il enfin se venger de son aîné à qui il voue une haine farouche ? A moins que Constance ait elle aussi échafaudé un plan machiavélique…

☙Mon avis:☙

Je me remets doucement au Thriller. J’aime le côté glaçant, perturbant et les enquêtes. Je ne me souvenais pas du dernier tome. J’ai du fouiller ma mémoire pour un petit refraichissement. Le retour de Pendergast et de ses protagonistes réservent quelques bonnes surprises. Même si je referme le tome avec une petite pointe douce amère en demie-teinte.

Le duo pose dès les premiers chapitres un rythme sans temps morts. L’action s’installe rapidement. L’accroche est là. Elle capture l’attention. Le voyage promet d’être intrigant. Dommage que le résumé dévoile une partie du suspens. Il le noie un petit peu tout en mettant les choses à plat.

Les frissons se placent. Le thriller se charge d’une part de surnaturel assez prenant. J’ai été captivée par le ton et les tournures des événements. Le héros Pendergast possède un atout charme assez étonnant, particulier, serait peut-être même plus judicieux pour le caractériser. Ses capacité à suivre un fil, d’analyser tous les indices sont remarquables. Il sait s’associer à des personnages brillants. Ses compagnons l’accompagnent à merveille. Le méchant en face ne laisse pas en reste. Le Mal incarné est à la hauteur des talents de l’enquêteur. Et les missions emportent dans des dédales horribles.

Noir Sanctuaire pose une Contance Greene de la perte de son cher Aloysius. Le destin ne lui offre pas de tranquillité. Un rencontre bouleverse un peu plus son coeur. Les rebondissements se succèdent. Proctor déploie enfin tout son potentiel. Des mystères se lèvent mais d’autres les remplacent. Si vous aimez être haleté, si vous appréciez les histoires bien menées, foncez!!!

En bref, un style incisif, mordant, passionnant, digne d’un Sherlock Holmes entraîne dans une intrigue riche et complexe. La fin semble garder la porte ouverte pour d’autres aventures. Pendergast est moins présent dans ce volet. Peut-être est-ce le petit truc qui m’a laissé un sentiment plus teinté que pour les autres Preston &Child. 

 

☙Ma note:☙

?7/10?

☙Informations:☙

titre: Noir sanctuaire
titre original : The Obsidian Chamber (2016)
Auteurs: Douglas Preston et Lincoln Child (2017)
476 pages
Editeur : J’ai lu
Date de parution: 4 avril 2018
Collection : J’ai lu Thriller
Prix: 8 euros
Disponible en numérique: oui
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