[Avis] Les Boxtrolls de Graham Annable et Anthony Stacchi

Synopsis:

Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin OEuf, comme l’un des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques.

Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls son ticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand coeur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fi lle de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement… et du fromage…

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Mon avis:

Les Boxtrolls sont un film en stop-motion. Le divertissement s’avère plaisant. Sous les yeux du spectateur petit ou grand se pose un beau conte imagé. Le visuel est ravissant. Peut-être parfois trop impressionnant pour des miniatures. Surtout le méchant vilain de service, il possède un aspect qui risque d’effrayer certains bout de chou. Après c’est selon leur perception et sensibilité.
Le thème de la famille abordé avec tendresse. La relation père/fils entre Poisson et Oeuf offre une vision douce. Ou encore l’élitisme et l’épuration de certaines sociétés, amenés par touches, le fond possède des côtés tristes tout en gardant une luminosité, un espoir. Sous des airs durs, le ton se voile parfois d’un humour décalé totalement déjanté ou de note plus sombre. Marchant sur un fin équilibre, le récit m’a séduit.
L’idée des cartons qui servent de carapaces pour se protéger, se cacher attise une part de curiosité. Se protéger de quoi? de qui? Pourquoi? Ce point parlera aux enfants. Les petits adoreront. Le charme a opéré pour ma part. J’ai été très agréablement surprise. L’alternance des scènes tristes, sombres et des effets plus joyeux, plus tendres surprend. Les boxtrolls m’ont touchée. Ces petites créatures cachent de merveilleux êtres. Les plus effrayants, angoissants ne sont pas forcément les monstres du placard. Oeuf partagé entre deux mondes apporte un espoir, un nouvel ère. Il charme. Face à lui, l’héroïne Winnie offre une autre vision d’un enfance face à un parent. Ce qui semble normal pour l’un ne l’est pas pour l’autre. Les émotions ne sont jamais loin sous la surface. Je me suis laissée porter par l’histoire. J’ai apprécié du début à la fin. Le capital sympathie s’avère très présent entre les personnages, le design, l’ambiance noir, un peu sombre à la Tim Burton. Un délice.
Les Boxtrolls montrent à travers un conte, le visage des hommes. Leur faiblesse. Leur qualités. Leur défauts. Les monstres ne sont pas toujours là où nous pourrions le penser.

Ma note:
8/10

Informations:

  • Date de sortie 15 octobre 2014
  • Durée: 1h37min
  • Distributeur: Universal Pictures International France
  • Réalisateurs: Graham Annable, Anthony Stacchi
  • Avec en VO: Isaac Hempstead-Wright, Ben Kingsley, Simon Pegg
  • Genre: Aventure , Famille , Animation , Fantastique
  • Nationalité: Américain

De la littérature au cinéma (source Allociné)
Secret de tournage sur Les Boxtrolls
Les Boxtrolls, ces petits trolls collectionneurs de déchets, sont en réalité des monstres habillés de cartons recyclés tout droit sortis de l’imagination de l’auteur et dessinateur anglais Alan Snow et parus pour la première fois en 2006 dans son roman d’aventures fantastiques « Les Chroniques de Pont-aux-Rats (Here Be Monsters) ». L’enfance de Travis Knight, président de Laika, fut bercée par ces histoires, d’où le désir de les adapter.

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