[Avis] Le BOUNTY de Roger Donaldson

Certains films marquent un tournant dans nos futurs choix cinématographiques, pour ma part le Bounty en fait partie. Le 15 mai 2012 sort une version remasterisée du long métrage chez Filmédia. Du haut de ses années, presque 30 ans le matelot, j’ai ressenti la même intensité que lors de ma première découverte. C’est assez étrange de retrouver un casting comme Mel Gibson et Anthony Hopkins dans leurs tendres années.

Synopsis

1787. Le lieutenant Bligh demande à son ancien camarade Christian Fletcher de servir à ses côtés à bord du Bounty. Au cours de la traversée, le fossé se creuse entre les deux hommes. Les méthodes de commandement de Bligh sont tyranniques. Une mutinerie se prépare.

La mutinerie avec des acteurs Mel Gibson , Laurence Olivier , Daniel Day-Lewis , Bernard Hill réussit à prendre vie. J’ai presque eu le sentiment d’être au milieu de la mêlée. Les naufragés échoués face aux autochtones qui leur volent leurs vêtements. Les images et les sentiments sont intenses. Une beauté un peu désuette ressort des événements qui ont inspiré le réalisateur. Certes, plusieurs longueurs se pointent ici et là. Néanmoins, pour ma part, le charme de l’équipage a opéré. Une version différente de celle avec Charles Laughton face à Clark Gable, Anthony Hopkins s’avère plus humain, moins cruel. J’ai aimé ce renversement. Mel Gibson en malade, qui casse une durite comme un enfant terrible à qui l’on refuse un caprice. Donaldson ose sortir des sentiers battus, montrant un capitaine étonnant.

Alors oui, les vieux ronchons, c’est pas Le Bounty manichéen, romancée avec de l’amour, des pirouettes, du sang, je l’aime comme il est le Bounty de Donaldson avec une part un peu plus historique de l’aventure humaine derrière le fond qui inspira de nombreux films. La descente dans la folie, la foule de sentiments de l’équipage, les paysages, les récits… m’ont embarqué dans les mers pour un voyage succulent malgré quelques petits défauts.

3 Moop raisons de voir le Bounty:
Mel Gibson et Anthony Hopkins
Mel Gibson et Anthony Hopkins (je me répète mais nom d’une noisette ils sont incroyables)
Fresque romanesque nuancée en longueur

Note: 7/10

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