[Avis] Happy New Year -New Year’s Eve-(2011) : un nouvel an plein d’espoir, de tendresse et de touche à la Valentine’s Day

Dans la trempe de Valentine’s Day comédie romantique chorale du même acabit, Happy New Year offre un casting de rêve: Robert De Niro, Ashton Kutcher, Zac Efron, Carla Gugino, Jessica Biel, John Lithgow, Katherine Heigl, Sarah Jessica Parker, Sofía Vergara, Josh Duhamel… L’un comme l’autre, les 2 films ont leur pléiade d’acteurs. J’avoue que le combo romance et le casting a pencher très fort dans ma balance pour voir l’oeuvre de Garry Marshall (Pretty Woman ça vous parle? ) . Le Nouvel an sert de toile de fond. L’événement sert de tremplin pour aborder plusieurs destinées.

J’ai retrouvé des stars loin de Glee (Lea Michele) , Grey’s anatomy (Kathryn Heigl), 7 à la maison (Jessica Biel) , Las Vegas (Josh Duhamel toujours aussi plaisant)et d’autres séries comme Sex and the City… nous nous immisçons dans leur vie pour la nuit de la Saint-Sylvestre à New York. J’attendais presque de voir surgir un des 6 Friends dans un coin. L’amour se décline sous plusieurs formes: maternel, paternel, physique… les premiers émois… ses multiples visages transportent. Le côté seconde chance, la nouvelle année permet de rendre le bilan sur nos actions, de voir nos erreurs, d’être un peu trop optimiste et joyeux (non sérieusement la facette tout le monde est mignon, gentil et adorable c’est vrai?)

Tous les personnages ont un côté attachant: le mourant atteint d’un cancer incarné par De Niro qui rêve de voir la boule de Time Square descendre une dernière fois est brillant comme à son habitude, métamorphosé, repentant, le grincheux qui déteste le Nouvel An, le couple qui veut gagner la prime de naissance, l’infirmière touchante, le coursier en duo improbable avec une quadragénaire, la rock star amoureuse… Les histoires s’entremêlent, déroutent, perdent parfois. Néanmoins, les caractères de chacun opère, du moins sur moi. J’ai aimé l’amour à 1 an d’intervalles, laissé en suspend.

J’ai été surprise par les performances des acteurs: Hilary Swank a un charme discret, je me suis fait avoir par son rôle, je ne pensais pas que c’était cette fin pour elle. Michelle Pfeiffer (inoubliable Catwoman) en dépressive qui décide de mener à bien ses bonnes résolutions avec l’aide de Zac Efron m’ont fait sourire. Le duo est détonnant. Josh Duhamel offre une vision de l’amour comme dans les contes de fée. La rencontre entre Lea Michele et Ashton Kutcher dans l’ascenseur a un aspect kitch des vieux films des années 50 qui m’a plu. Très idiot dans le contexte pourtant, j’en conviens. A leur manière, j’ai craqué pour chacun des protagonistes.

D’accord, le traitement respire Hollywood, sans parler de la touche patriotique. La romance entre Bon Jovi et Katherine Heigl par contre m’a laissé de marbre. J’ai toujours un couple qui ne fait pas mouche dans les oeuvres de Marshall. Le reste, malgré un scénario qui ne fouille pas totalement toutes les parts de ses personnages, donnent naissance à un beau pannel d’émotions.

L’esprit de Noël et des fêtes a du me toucher plus profondément que je ne le pensais, ou je vieillis, les deux sont forts probables, j’ai trouvé plaisant Happy New Year à tel point que j’en ferai bien un de mes plaisirs coupables. Les images sont touristiques, le cast clinquant, l’impression que tout est possible surtout avec la fin d’une année. Une page se tourne et une autre s’ouvre. Un moment de cinéma agréable en cette période remplie de bouffées de douceur. Happy New Year est idéal pour une soirée entre amis, en solo ou en duo, pour marquer une pause et s’évader pour croire en une seconde chance, en l’espèce humaine. Parce que la Saint-Sylvestre c’est tiré un trait sur une partie du passé et tendre les bras vers de nouveaux horizons, parce que un peu de bonheur ça fait du bien, parce que voilà parfois un sourire c’est juste génial: allez voir Happy New Year.

Pour marquer, la sortie du film, un buzz kit a été envoyé à plusieurs personnes, j’ai eu l’occasion d’en avoir un: cotillons, cds de musiques d’ambiance, livre pour organiser une fête sur Paris, bouteille de champagne, tous les ingrédients pour passer un réveillon du jour de l’an dans la bonne humeur.

Restez à la fin du film pour le générique, des moments plein d’humour sont à la clé!!!!

3 Moop raisons de voir Happy New Year
Le jeu de qui et qui pour retrouver les héros de séries et films
L’espoir qui transpire de l’ensemble
Le côté guimauve des fêtes, soyons des bisounours 5 minutes

3 Moop raisons de fuir Happy New Year
Mon côté grincheux aurait tendance à penser comme le personnage d’Ashton Kutcher le nouvel an c’est une barre d’optimisme hypocrite
La ronde des acteurs, trop de têtes pourraient tuer l’attention.
Le scénario en labyrinthe qui s’imbrique les uns dans les autres

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